Avec une démarche écoresponsable - réduction importante de la consommation d'eau et amélioration de la qualité de l'air - la mise en route de la future centrale bioénergie du Larivot entrainera la fermeture de la centrale thermique de Dégrad des Cannes, devenue obsolète.
La consommation en eau de la future Centrale Bioénergie du Larivot sera 40 fois inférieure à celle de l’ancienne centrale de Dégrad-des-Cannes.
Elle traduit un progrès significatif dans la préservation des ressources en eau. Cette avancée a été rendue possible grâce à l'utilisation d'aéroréfrigérants secs, une innovation qui ne génère aucun ruissellement d'eau et évite la dispersion de l'humidité dans l'air.
La centrale bioénergie du Larivot utilise des techniques avancées et innovantes afin de minimiser son impact sur la qualité de l'air environnant. L'emploi de la biomasse liquide, caractérisée par une absence de soufre et de métaux, contribue efficacement à la réduction des émissions de particules fines.
La biomasse, en tant que source d'énergie renouvelable, présente un bilan carbone neutre en termes d'émissions directes (« scope 1 » selon les normes internationales). Cette neutralité carbone est atteinte grâce à l'équilibre entre le dioxyde de carbone (CO2) émis lors de la combustion des bioénergies et la quantité de CO2 absorbée pendant la croissance des plantes utilisées comme biomasse. Ce cycle naturel permet une réabsorption du carbone libéré, minimisant de ce fait l'impact sur le changement climatique.
L'installation d'un système de traitement additionnel des fumées, grâce à la technologie de réduction catalytique sélective (SCR), constitue une avancée significative dans la maîtrise des émissions polluantes. Ce procédé, qui s'appuie sur des méthodes rigoureuses, permet de minimiser efficacement la libération de substances nocives dans l'atmosphère, notamment les oxydes d'azote (NOx), reconnus pour leur impact négatif sur la qualité de l'air et la santé humaine.
Une analyse environnementale rigoureuse a conduit à une conception parfaitement adaptée aux spécificités du site d’implantation de la centrale. De l'ajustement précis de la taille des cheminées à l'optimisation minutieuse des procédures opérationnelles, chaque élément a été finement calibré. Cette démarche garantit une amélioration durable et significative de la qualité de l'air.
Une surveillance systématique de la qualité de l'air sera instaurée, à l'instar des mesures déjà mises en place dans les quatre autres centrales opérées par EDF PEI. Cette initiative souligne un engagement soutenu en faveur d'une exploitation énergétique responsable et respectueuse de l'environnement.
EDF PEI fait de la préservation de l'environnement et de la biodiversité une priorité durant toute la phase de construction et de fonctionnement de la centrale bioénergie du Larivot. Ainsi, nous nous sommes engagés à limiter l'impact environnemental à travers une série de mesures compensatoires.
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